À partir du 1er juillet 2023, le tarif réglementé de vente du gaz naturel prendra fin. Cette décision inquiète une grande partie de la population française. En effet, 51% des citoyens pensent que cette suppression risque d'entraîner une augmentation des prix du gaz. De plus, 46% des Français ne savent absolument pas qui sera touché par cette mesure.
Les incertitudes générées par la fin du Tarif Réglementé de Vente du Gaz (TRVG) sont également palpables chez les usagers de gaz naturel. Selon une enquête menée par OpinionWay, 48% des personnes interrogées craignent un changement de contrat avec leur fournisseur d’énergie.
Des réactions partagées concernant l'interdiction des chaudières à gaz neuves
Le débat autour de la fin du TRVG ne se limite pas à l'augmentation des tarifs. Une étude Rothelec montre que 36% des Français se déclarent favorables à l'interdiction des chaudières à gaz neuves, tandis que 33% y sont totalement opposés. L'étude montre également que bien que 29% des personnes sondées envisagent de passer à l'électrique, 42% pensent que la fin du tarif réglementé signera la fin du chauffage au gaz.
Malgré les discussions entourant cette réforme, plus de 31% des Français se déclarent encore perdus et 43% restent mitigés et dans le flou au sujet de l'impact de la suppression du TRVG.
Les alternatives au TRVG semblent peu convaincre les Français
En attendant l'échéance de 2023, les usagers du gaz naturel commencent à s'interroger sur les alternatives proposées. 24% des personnes interrogées préféreraient une offre au tarif réglementé fixé par les pouvoirs publics, tandis que 21% opteraient pour une offre de marché à prix fixe et sur une durée déterminée. Toutefois, plus de 29% envisagent de changer de fournisseur et de passer à l'électrique.
En définitive, cette réforme amenée par la loi Énergie Climat signe l'arrêt définitif du TRVG. Si la Commission de régulation de l’énergie (CRE) rassure en affirmant que la fin du TRVG devrait se traduire par une baisse de 19,4% pour un client moyen se chauffant au gaz, le flou et les inquiétudes persistent chez les usagers de gaz naturel français.
Article initialement publié sur EconomieMatin :