3 novembre 2024

Titres-restaurant : beaucoup moins pratiques en 2024

La carte titres-restaurant, à partir du 1er janvier 2024, ne permettra plus l'achat de certaines denrées alimentaires de base telles que le riz, les pâtes, les œufs, la viande, et le poisson. Cette mesure marque un retour aux conditions initiales d'utilisation de ces titres, qui étaient principalement destinés à l'achat de repas prêts à consommer ou de produits nécessitant peu de préparation. Ainsi, les salariés pourront toujours se procurer des conserves, des fruits et légumes, des sandwichs, des salades, ou encore des soupes instantanées avec ces titres. Cette décision s'inscrit dans une volonté de recentrer l'usage des titres-restaurants sur leur objectif premier : faciliter l'accès à des repas pour les salariés pendant leur journée de travail.

Nouvelles restrictions pour les titres-restaurant

Cette modification réglementaire fait suite à une mesure temporaire adoptée durant la pandémie de Covid-19. Entre octobre 2022 et décembre 2023, pour lutter contre l'inflation, il avait été permis d'utiliser les titres-restaurant pour l'achat de presque tous types de produits alimentaires. Avec la fin de cette mesure, les réactions ne se sont pas fait attendre. De nombreux utilisateurs ont exprimé leur frustration sur les réseaux sociaux, soulignant l'impact financier et les limites imposées à leurs choix alimentaires. Les critiques pointent notamment vers un encouragement à la consommation de produits transformés et une inadéquation avec la réalité économique actuelle marquée par l'inflation.

Modalité d'utilisation et exceptions

Les titres-restaurant restent utilisables dans de nombreux commerces, y compris les restaurants, certaines charcuteries, traiteurs, boulangeries, et détaillants en fruits et légumes. L'employeur, toutefois, n'est pas obligé de fournir ces titres à ses salariés. Ces derniers peuvent utiliser leurs titres-restaurant les jours ouvrables, à l'exception des jours de repos hebdomadaires et des jours fériés, sauf en cas de travail durant ces jours. La limite d'utilisation quotidienne est fixée à 25 euros par jour, et l'utilisation est généralement restreinte au département de travail du salarié et aux départements limitrophes, sauf en cas de déplacements professionnels.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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