par Restaurer la confiance dans le secteur de la presse écrite face au fléau des fake news
La Ministre de la Culture, Rachida Dati, a récemment prononcé un discours en faveur d’une certification de la manière dont l’information est produite. Une mesure qui vise à lutter contre la désinformation et à redynamiser le secteur de la presse écrite. Cette problématique de crédibilité prend racine dans l’omniprésence des fake news générées par l’intelligence artificielle. Malheureusement, si un lectorat aisé peut déceler un montage sur une photo, repérer du contenu textuel falsifié ou erroné est un défi de plus grande ampleur. En effet, des outils technologiques tels que ChatGPT permettent de créer des textes trompeurs, des terreaux fertiles pour les fake news.
Face à cette menace, des solutions existent pour renouer le lien de confiance entre le lecteur et les médias. Il est envisagé de proposer des certifications sur les articles de presse, comparables aux procédés de chiffrement qui garantissent l’authenticité et l’intégrité des documents électroniques. En imposant une signature électronique sur les textes, nous pouvons assurer l’identité de l’auteur, la date d’émission et l’intégrité de l’article. Ce système de traçabilité pourrait renforcer la confiance des lecteurs en garantissant l’authenticité de l’information qu’ils consomment.
Des solutions innovantes pour garantir l’authenticité de l’information
Une autre solution serait le recours à l’horodatage qualifié. Un média ou une agence de presse pourrait utiliser cette technique pour lier le contenu de l’article à une date et une heure précise. Cela protégerait le contenu et toutes les métadonnées associées d’éventuelles tentatives de modification malintentionnées. Le contenu serait donc non seulement authentifié, mais également protégé contre toute altération futrite. Cette stratégie va au-delà de la simple authentification : elle offre une protection complète de l’information à tous les niveaux. C’est une véritable révolution dans la manière de sécuriser l’information.
Imaginons également que chaque article puisse être accompagné d’une mention informant que celui-ci a été signé, cacheté ou horodaté électroniquement. Ce simple ajout procurerait une assurance supplémentaire au lecteur vis-à-vis de la fiabilité du contenu consommé. L’auteur de l’article, aurait aussi la possibilité de prouver qu’il est bel et bien à l’origine de son article, assurant ainsi une certaine traçabilité de l’information. Par cette initiative, la lutte contre la désinformation serait grandement renforcée et l’intégrité journalistique restaurée.
