3 novembre 2024

Biden augmente les droits de douane à 100 % sur les voitures électriques chinoises !


Politique économique contrastée : Biden et Trump, deux protectionnistes, un goal commun

Chapeau : Jeter un regard sur les manœuvres sur la scène politique économique internationale n’est pas toujours une tâche aisée, surtout lorsqu’il s’agit d’examiner les décisions des leaders mondiaux. Pourtant, l’impératif est claire : comprendre les mécanismes qui sous-tendent les décisions de ces leaders pour prendre des décisions éclairées. Examinons le cas de Biden et Trump et la politique protectionniste des États-Unis.

Mieux comprendre la politique protectionniste aux États-Unis

Peu importe leurs différences politiques, Trump et Biden semblent tous deux comprendre la nécessité d’une politique protectionniste pour sauvegarder les intérêts économiques des États-Unis. Pour Trump, le protectionnisme était une question de préférence nationale. En revanche, pour Biden, le protectionnisme apparait comme un outil nécessaire pour contrecarrer des pratiques commerciales déloyales de la Chine.

D’après les informations, Biden a récemment augmenté de manière significative les droits de douane sur de nombreux produits chinois. Par exemple, le taux de droits de douane pour les véhicules électriques est passé de 25% à 100%, et celui des batteries lithium-ion de 7,5% à 25%. De plus, les cellules photovoltaïques utilisées dans les panneaux solaires ont vu leur droit passer de 25% à 50%. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. Ces augmentations ont été motivées par le besoin d’offrir une compétition équitable aux travailleurs et aux entreprises américaines face aux pratiques commerciales déséquilibrées de la Chine.

Les conséquences de l’ouverture des frontières européennes face à une politique protectionniste

L’économiste que je suis ne peut s’empêcher de s’interroger sur les conséquences pour l’Europe d’une politique aussi protectionniste. Alors que les États-Unis semblent se démarquer par une stratégie économique pragmatique favorisant leur réindustrialisation et l’usage à grande échelle de leur énergie abondante et bon marché, que fait l’Europe ? Pour l’heure, il semble que l’Europe soit à la merci des technocrates de Bruxelles.

Ce n’est pas un secret : en Europe, nous sommes à la botte de « socialistes » désireux de gérer la transition écologique via des décrets technocratiques et nous « limiter ». Leur vision est celle de l’exportation de notre pollution ailleurs, et non la réindustrialisation réelle sur le territoire européen. Cela, au détriment de la promotion d’énergies plus abondantes comme le nucléaire et à l’opposé des efforts pour protéger l’industrie automobile européenne de l’envahissement des voitures chinoises exemptes de droits de douane. En concluant, on peut dire que les frontières ouvertes défendues par la Commission de Bruxelles rendent impossible toute réindustrialisation de l’Europe.


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