18 octobre 2024

Les JO 2024 face au défi de la cybersécurité

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Menace croissante de cybercriminalité aux Jeux Olympiques 2024

L’organisation des Jeux Olympiques représente une manne pour tous les cybercriminels du globe, avec un niveau de flux de données et de transactions financières sans précédent. La situation offre un terreau fertile pour le vol de données personnelles, le ransomware, le phishing et autres techniques d’usurpation. Cet article se penche sur les menaces les plus probablement utilisées par les cybercriminels lors de cet événement majeur.

Un terrain de jeu pour les cybercriminels

Avec des milliards de téléspectateurs dans le monde entier et des millions de visiteurs attendus en France, la menace de cybercrime atteint des niveaux records. Le directeur de l’ANSSI a même assimilé les Jeux Olympiques de Paris à un véritable black Friday pour les cybercriminels. Les cybercriminels n’ont pas attendu le début des Jeux pour lancer leurs offensives. En 2023, la gendarmerie nationale a identifié 44 sites de vente de faux billets, et plus récemment, la DGCCRF a exposé une usurpation du site du Comité d’Organisation des JO (COJO), dans le but de vendre de faux emplacements pour des food trucks ou petits commerces de bouche.

L’usurpation d’identité reste également une technique de prédilection : en effet, l’usurpation d’identité toucherait plus de 210 000 français chaque année, un chiffre supérieur au nombre de victimes de cambriolages ou de vols d’automobiles selon ING Groupe. Les JO 2024 représentent ainsi une opportunité sans précédent pour les fraudeurs voulant profiter de la hausse des transactions pour échapper à la vigilance de services soumis à une réglementation stricte, comme la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Prévention et protection : anticiper la menace

Les organisateurs des JO de Paris 2024 anticipent un impact économique de 10,7 milliards d’euros. Il est donc primordial de mettre en place des mesures pour minimiser le risque d’escroquerie. Si certaines techniques peuvent aider à éviter les dénis de service ou les ransomwares, la lutte contre l’usurpation d’identité nécessite des solutions de vérification testées et approuvées. En prévision d’une potentielle augmentation des vols de passeports/CNI ou permis de conduire pendant les JO, les acteurs des JO doivent mettre en œuvre des mesures anti-fraude portant sur la reconnaissance de l’identité à distance, et sensibiliser leurs clients à ces risques.

En résumé, le paysage numérique des JO 2024 offre malheureusement un éventail d’opportunités pour les cybercriminels. Il est donc essentiel pour les organisateurs et toutes les parties prenantes de rester vigilants face à ces menaces de cybercriminalité, d’adopter des mesures de prévention adéquates et de sensibiliser tous ceux qui seront exposés à ces risques.

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