Waymo, la filiale de Google, pousse la conduite autonome vers l’avenir

Initialement lancée comme un simple projet de recherche en 2009, Waymo, une filiale d’Alphabet, la maison-mère de Google, est désormais l’une des entreprises les plus en pointe dans le domaine de la conduite autonome. Au cours de la dernière décennie, cette entreprise innovante a su faire preuve d’audace et de vision en signant d’importantes collaborations, notamment avec Lyft, l’un des leaders des services de VTC en 2017. Plus encore, elle s’est illustrée en 2018 en remportant un procès contre Uber, le géant des VTC.

Des robots-taxis pour une nouvelle expérience de mobilité

En 2020, Waymo a lancé ses premiers véhicules autonomes à Phoenix, en Arizona. Poursuivant avec audace son projet, l’entreprise démarre en août 2024 une seconde phase d’essais avec ses robot-taxis à San Francisco. Ce service est accessible à tous et vise à atteindre trois objectifs majeurs : réduire les accidents de la route, proposer une alternative moins onéreuse que les services de VTC traditional, et diminuer les nuisances sonores. Cependant, peut-être que tout ne se passe pas exactement comme prévu.

Un retour à la base bruyant

Les deux premières promesses de Waymo sont apparemment confirmées. Par contre, la troisième semble laisser des doutes. Le média The Verge a relayé une vidéo de Sophie Tung, une riveraine, qui montre les robot-taxis rentrant à leur base en pleine nuit, émettant des klaxons à outrance pour se disputer une place de stationnement. Suite à la viralité de cette vidéo, Waymo a réagi rapidement et a résolu la situation via une mise à jour de ses systèmes, comme l’indique The Verge. Malgré cet incident, qui aurait pu ternir son image, l’entreprise a pu, grâce à cette couverture médiatique, mettre un coup de projecteur à l’international sur ses voitures autonomes.