20 septembre 2024

Industrie automobile : l’UE dit NON à la révision de son calendrier CO2

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La Commission européenne reste imperturbable face aux appels des constructeurs automobiles

Alors que les constructeurs automobiles européens demandent un report des objectifs de réduction des émissions de CO2, la Commission européenne reste déterminée à respecter son calendrier. En effet, l’exécutif européen exige une réduction des émissions de carbone de 15 % par rapport aux niveaux de 2021, et ce, dès 2025.

Embrasement autour des objectifs de réduction des émissions de CO2

Malgré une baisse des ventes de véhicules électriques, la Commission européenne reste ferme face aux appels des constructeurs automobiles européens. Citant que le secteur a eu suffisamment de temps pour se préparer à cette transition, la Commission semble sourde aux avertissements. Selon les estimations de l’ACEA, les constructeurs risquent jusqu’à 15 milliards d’euros d’amendes dès 2025 si la tendance actuelle persiste.

L’industrie automobile européenne, représentant un pilier économique majeur avec 13 millions d’emplois et contribuant à 8 % de la production industrielle européenne, s’oppose à l’imposition d’un calendrier qu’elle juge irréaliste. Pour atteindre les objectifs imposés par l’UE, les ventes de véhicules électriques devraient représenter 20 à 22 % du marché d’ici 2025. Or, le marché actuel ne semble pas prêt pour une telle transition.

Le rôle des gouvernements dans la transition vers les véhicules électriques

Luca de Meo, PDG de Renault et président de l’ACEA, souligne la responsabilité des gouvernements dans la transition vers les véhicules électriques. Il souligne notamment le gouvernement allemand qui a mis fin à ses aides publiques et accuse un retard dans le déploiement de ses réseaux de bornes de recharge. Plusieurs constructeurs automobiles ont déjà commencé à réduire leur production de véhicules thermiques, entraînant potentiellement la fermeture de plusieurs sites de production tels que VolkswagenAudi, et Stellantis.

Cependant, les lobbys environnementaux soutiennent la décision de la Commission européenne. Pour eux, tout retard dans le calendrier CO2 serait une régression par rapport aux engagements environnementaux pris par l’Union européenne. Les négociations en coulisses continuent et il reste à voir qui aura le dernier mot dans cette bataille entre les secteurs industriels et environnementaux.

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