18 octobre 2024

Électricité : la moitié de la production mondiale sera verte d’ici à 2030



Un futur électrique plus propre : Les estimations encourageantes de l’AIEA et de l’AIE

Sur la voie de la transition énergétique, les récentes prévisions de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dévoilent une situation encourageante.

Un avenir électrique en perspective

Avec [l’AIEA revoyant à la hausse ses estimations sur la production d’électricité d’origine atomique](https://www.economiematin.fr/energie-production-nucleaire-aiea-2050-monde), qui pourrait doubler d’ici 2050, un futur électrique global semble prendre forme. L'[AIE](https://www.iea.org/) prévoit également que d’ici à 2030, la moitié de l’électricité mondiale proviendra de sources de production bas-carbone. Avec une hausse attendue de 4 250 GW actuellement à près de 10 000 GW en 2030, le Directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, jubile : « Nous entrons maintenant à grande vitesse dans l’ère de l’électricité ».

En effet, la consommation énergétique mondiale connaît une exponentielle progression. Selon l’AIE, celle-ci a doublé ces dernières années et devrait croître six fois plus rapidement que la demande totale d’énergie de 2024 à 2035. Ce phénomène s’explique principalement par l’essor des technologies numériques, nécessitant de vastes quantités d’énergie pour alimenter les data centers et développer des services tels que l’intelligence artificielle et le cloud.

La route vers la neutralité carbone reste longue

Malgré ces avancements, la gravité de la situation climatique reste préoccupante. En 2023, les sources d'[énergie fossile](https://www.economiematin.fr/energie-francais-crainte-hausse-prix-facture) dominaient toujours à hauteur de 80 % la demande énergétique mondiale. Sans renoncement majeur à ces sources d’énergie, la capacité mondiale de production d’électricité renouvelable pourrait doubler, mais le monde resterait bien loin d’une trajectoire respectant ses objectifs climatiques.

Face à ces enjeux majeurs, le directeur de l’AIE appelle à intensifier la lutte contre l’utilisation des énergies fossiles, compte tenu des prévisions alarmantes qu’il annonce. Ainsi, l’AIE prévoit un pic des émissions de CO2 avant 2030, mais avertit que sans une réduction rapide, la température mondiale risquerait d’augmenter de 2,4°C d’ici la fin du siècle, ce qui dépasse largement les 1,5°C fixés par l’accord de Paris.

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