Kick-off
Les femmes touchent en moyenne 13.9% de moins que leurs homologues masculins pour une durée de travail équivalente. Ces chiffres montent à 23% si l’on inclut les interruptions de carrière et le travail à temps partiel, généralement subis. Heureusement, des solutions existent pour résoudre ces inégalités salariales.
Heure symbolique du travail non rémunéré des femmes
Chaque année, la date et l’heure à laquelle les femmes commencent à travailler gratuitement sont calculées. Cette année, c’est à partir du 8 novembre 2024, 16h48, que les femmes travaillent sans rémunération, soit presque deux mois. Ce moment est déterminé en fonction des écarts de salaire entre les genres. En 2023, c’était le 6 novembre à 11h25. Malgré une légère amélioration, les progrès restent lents.
Cependant, certains modèles comme la Suède ou l’Islande, qui ont mis en place des politiques de transparence salariale et de congés parentaux équitables, permettent de réduire ces inégalités salariales. Il suffirait donc de s’inspirer de ces modèles pour amorcer un vrai changement.
Quelles solutions pour une égalité salariale véritable?
Plusieurs solutions ont été proposées par Les Glorieuses pour combler l’écart salarial entre hommes et femmes. Parmi elles, un partage équitable du congé parental évoqué en Suède, une revalorisation des secteurs majoritairement féminisés comme en Nouvelle-Zélande, et une flexibilité du travail, à l’image de ce qui est pratiqué en Espagne.
La fondatrice de la newsletter féministe « Les Glorieuses », Rebecca Amsellem, rappelle l’importance de la transparence salariale pour une égalité salariale effective. A ce titre, la France sera contrainte de se plier à cette réglementation dès 2026, une mesure soutenue depuis longtemps par Les Glorieuses. La transparence salariale pourrait ainsi être le premier pas vers une réduction significative des inégalités de salaires entre les femmes et les hommes.