15 novembre 2024

Budget : le Sénat veut plus de TVA et la fin des 35 heures

Repenser la TVA et le temps de travail : les propositions des sénateurs centristes

Les sénateurs du groupe centriste ont récemment formulé des propositions visant à stimuler l’économie française, tout en essayant de préserver l’équilibre budgétaire. Cet article se propose de revenir en détail sur ces idées, notamment la hausse de la TVA et l’augmentation du temps de travail annuel.

Pourquoi augmenter la TVA ?

Il est proposé par les sénateurs centristes d’augmenter le taux de TVA de 20 % à 22 %, permettant d’escompter des recettes supplémentaires de 13 milliards d’euros pour l’Etat. Il est souligné que la TVA est un impôt moins récessif, ce qui signifie qu’il est moins susceptible de freiner la croissance économique. Cependant, une telle mesure entraînerait une hausse de 2% des prix de consommation, ce qui soulève des préoccupations en matière d’inflation.

Il est important de noter que cette proposition préserve les taux réduits sur les biens essentiels, comme les aliments de base, afin de limiter l’impact sur les ménages les moins aisés. Le détail de cette proposition peut être consulté ici.

L’allongement du temps de travail, une nécessité pour le système social ?

Une autre proposition est l’allongement du temps de travail annuel de 1 607 heures à 1 625 heures, soit une augmentation de 25 heures par an pour chaque salarié. Cette proposition pourrait rapporter jusqu’à six milliards d’euros qu’on envisage d’investir notamment dans le secteur de l’assistance aux personnes âgées.

Le choix du nombre d’heures supplémentaires n’est pas anodin. Pour les sénateurs centristes, il faut travailler plus pour soutenir un système social qui éprouve des difficultés. Certaines voix évoquent même la possibilité d’une seconde journée de solidarité pour financer les besoins sociaux en pleine expansion.

Quels sont les autres leviers d’économies proposés ?

En plus des modifications de la TVA et du temps de travail, le groupe centriste souhaite également réaliser des économies par le biais de coupes budgétaires dans certaines dépenses publiques. Cela inclut le non-remplacement d’un fonctionnaire sur quatre dans les fonctions supports, ainsi que la réduction des budgets des dispositifs « Pass sport » et « Pass culture ».

Ces propositions s’inscrivent dans un débat plus large sur la viabilité des finances publiques françaises. Les sénateurs centristes cherchent à éviter une augmentation excessive des prélèvements sur le revenu, en misant sur des taxes indirectes et l’allongement du temps de travail. Ces réformes suscitent néanmoins de nombreuses interrogations quant à leur impact sur le modèle social et les services publics français.

Pour réagir à cet article, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *