Augmentation des frais de résiliation chez Free : quels impacts pour la compétitivité et les clients ?
Free, l’un des principaux opérateurs télécoms en France, vient de revoir à la hausse ses frais de résiliation, alignant ses tarifs à ceux de Bouygues Telecom. Conséquence de cette stratégie, le coût de résiliation grimpe désormais à 59 euros chez Free. Une augmentation qui soulève un certain nombre de questions, notamment sur la compétitivité future de l’opérateur et sur l’impact qu’auront ces frais supplémentaires sur les clients, en particulier ceux ayant souscrit un nouveau contrat ou envisageant de le faire.
Le nouveau tarif de Free, fixé à 59 euros, concerne uniquement les nouveaux abonnements ou les clients actuels qui acceptent de nouvelles clauses contractuelles. Après plusieurs années de tarifs plus abordables, qui ont largement contribué à son succès, Free semble ainsi changer de cap. Une évolution stratégique qui a de quoi déstabiliser, surtout dans une période où les concurrents comme Orange et SFR maintiennent leurs frais de résiliation à 50 euros. Le détail de ce nouvel ajustement tarifaire est décrit sur le site Univers Freebox.
Accusé de pratiques trompeuses, Free cherche à regagner la confiance de ses clients
Mais l’augmentation des frais de résiliation n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour Free ces derniers temps. L’entreprise a récemment fait l’objet de sanctions pour pratiques commerciales trompeuses. Une sanction infligée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui lui a imposé une amende de 2,2 millions d’euros pour avoir annulé des commandes de téléphones sans rembourser les clients dans les délais requis. Un épisode qui a mis en évidence des dysfonctionnements dans la gestion de sa relation client et qui interroge quant à l’éthique commerciale de l’opérateur (source).
Pour redorer son image, Free a réagi rapidement à ces accusations en prenant des mesures pour corriger ces manquements, notamment en supprimant les clauses autorisant des compensations entre les sommes dues par les clients et les montants déjà versés pour des commandes non livrées. Si l’opérateur a décidé de rester silencieux sur les détails de ces changements, ses efforts visent néanmoins à se conformer à des normes éthiques et légales plus strictes, avec l’ambition manifeste de restaurer la confiance avec ses clients.