par « `html
L’Union européenne embrasse une nouvelle stratégie audacieuse en matière d’extraction de matières premières critiques, visant à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations chinoises pour ces ressources essentielles. Une manœuvre stratégique initiée pour répondre aux impératifs industriels et diplomatiques actuels, tout en affrontant les défis écologiques et géopolitiques de notre temps.
Renforcer l’autonomie par l’extraction locale
Afin de sécuriser son approvisionnement en matières premières stratégiques comme le lithium, le nickel, ou le graphite, Bruxelles a approuvé l’exploitation de 14 ressources critiques en ligne avec la loi adoptée en mai 2024. Cette initiative prévoit la création de nouveaux centres d’extraction et de transformation dans treize pays de l’Union européenne, avec des délais de permis grandement réduits pour accélérer le processus.
En France, deux projets phares se distinguent : les mines de lithium d’Imerys dans l’Allier et d’Eramet en Alsace, envisagées pour produire massivement dès 2027-2028. En parallèle, des infrastructures similaires verront le jour
