**Prise en otage commerciale : des promesses de cadeaux et de remises pour mieux vous duper**
La réception d’un appel téléphonique ou d’un courrier évoquant la remise gratuite d’un cadeau dans un magasin local peut parfois être un piège. Derrière ces invitations anodines, une arnaque bien rodée se profile. Aux aguets, les escrocs profitent de la confiance gagnée pour présenter des remises séduisantes et inciter à l’achat. En réalité, les prix de ces marchandises ont été volontairement surévalués, annulant l’effet de la remise. Comme l’indique la DDPP du Gard, cette tactique d’escroquerie est fréquemment utilisée par des enseignes éphémères, renforçant sa véracité aux yeux des consommateurs. Plus d’informations sur cette arnaque sont disponibles ici.
Identifier l’arnaque: les comportements à détecter
Même dans un contexte d’achat en magasin, il est tout à fait possible d’identifier ce type d’escroquerie. Toute pression ou précipitation à la vente, conjuguée à des prix initiaux élevés avec une remise conséquente, doit alerter le consommateur. Mais rassurez-vous, la loi est de votre côté. La DDPP du Gard précise qu’aucun paiement ne peut être effectué avant un délai de sept jours suivant la signature du bon de commande. Ce délai est le Right of Withdrawal, vous permettant de vous rétracter sans frais en cas d’achat hâtif. Pour cela, complétez simplement le bordereau de rétractation fourni avec le bon de commande et envoyez-le par courrier recommandé à l’adresse du vendeur.
Mesures préventives et signalement de l’arnaque
Alors, comment se protéger de ces pratiques commerciales agressives ? La clé réside dans la comparaison des prix avec d’autres enseignes et la détection de tout signe d’activité commerciale éphémère. En outre, toute tentative d’arnaque doit être signalée sur la plateforme SignalConso. Grâce à ces signalements, des alertes à l’arnaque comme celle émise par la DDPP du Gard peuvent être mises en place. Enfin, il est bon de noter que la loi sanctionne lourdement ces pratiques commerciales agressives, avec une amende administrative pouvant atteindre 375 000 euros.
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