Enjeu économique crucial : La France face à un déficit public important et une possible réforme des prestations sociales
L’ombre du défi économique planant sur la France
Le contexte économique de la France se caractérise par une situation préoccupante avec un déficit public qui devrait s’élever à plus de 6% du PIB d’ici 2024, selon le ministère des Finances. Les autorités gouvernementales se sont données pour objectif de le réduire sous la barre des 5% en 2025, équivalant à une réduction avoisinant les 25 milliards d’euros (source). L’approche envisagée consiste à optimiser les recettes fiscales et à réduire les dépenses publiques. Malheureusement, les retraites ont déjà subi un gel de six mois, permettant ainsi une économie de 4 milliards d’euros. Reste à savoir quel sort sera réservé aux prestations sociales (source).
Plusieurs éléments fondent cette crainte. Actuellement, de nombreux Français dépendent des aides sociales pour leur subsistance et plusieurs de ces prestations pourraient être touchées par un fléau d’austérité : Le Revenu de Solidarité Active (RSA), l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), la prime d’activité et l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) (source). Toutefois, un gel ou une diminution de ces allocations aurait des conséquences significatives sur les foyers les plus modestes.
Une réforme des prestations sociales à l’horizon ?
Le projet de Michel Barnier de fusionner diverses prestations sociales en une allocation unique a suscité des interrogations. L’objectif de cette « allocation sociale unique » serait de rationaliser le système d’aides en France et de garantir qu’une personne travaillant gagne plus qu’une autre bénéficiant des allocations (source). Une telle réforme concernerait sûrement le RSA, la prime d’activité, l’AAH et d’autres aides familiales, permettant une réduction des frais de gestion administrative. Cependant, elle suscite l’inquiétude des associations de lutte contre la pauvreté, qui craignent une diminution des sommes versées aux allocataires.
Par ailleurs, la lutte contre la fraude sociale est également au cœur des préoccupations de Michel Barnier et du gouvernement. Le gouvernement envisage de sécuriser les cartes Vitale et veut les associer aux cartes d’identité numérique pour réduire la fraude aux prestations sociales (source). Selon un rapport de la Cour des comptes, cette fraude représente entre 1 et 3 milliards d’euros par an.