19 septembre 2024

Assurance vie : un premier semestre de bonne facture

Le secteur de l’assurance-vie en 2024 : Un optimisme prudent malgré un contexte économique complexe

Résultats encourageants au premier semestre

Dans le domaine de l’assurance-vie, les données de 2024 font preuve d’une robustesse étonnante. Les résultats dépassent ceux observés au cours de la moyenne des dix dernières années, avec trois décollectes enregistrées en juin 2012, 2013 et 2020 dû au contexte économique difficile à ces périodes-là. Cependant, juin 2024 apparaît sous un jour plus positif, avec une collecte nette solide malgré les incertitudes politiques, et prospère grâce aux unités de compte qui ont connu une croissance de 3,5 milliards d’euros.

Il est intéressant de noter que les ménages ne sont pas précipités pour augmenter leurs investissements dans l’assurance-vie. Au lieu de cela, ils ont choisi de faire preuve de prudence, en réduisant leurs retraits. En conséquence, les cotisations en unités de compte ont diminué de 18% tandis que celles en fonds euros ont légèrement augmenté une augmentation de 4%. Tambourinant ce phénomène, les prestations ont également diminué, baissant de 15% par rapport à juin 2023.

Une marche constante mais incertaine vers un encours de 2000 milliards d’euros

En dépit de ces chiffres positifs du premier semestre, le secteur de l’assurance-vie continue de faire face à un futur incertain. L’encours de l’assurance vie se rapproche progressivement du seuil des 2000 milliards d’euros, atteignant 1 949 milliards d’euros à la fin de juin 2024. Cependant, le reste de l’année pourrait être fortement influencé par les incertitudes géopolitiques.

Après deux années difficiles, l’assurance vie semble se rétablir, faisant suite à une désinflation et à une amélioration du rendement des fonds en euros. Pourtant, l’absence d’une majorité à l’Assemblée nationale et le risque d’une nouvelle crise financière pourraient modifier le comportement des épargnants. Pour le moment, l’État a réussi à se financer sur les marchés sans rencontrer de problèmes majeurs, ce qui est positif. Cependant, avec le recul du marché des actions, les fonds euros pourraient être perçus comme une valeur refuge, une tendance à surveiller pour les professionnels de l’économie.

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