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La multiplication des catastrophes naturelles, induites par le dérèglement climatique et le coût croissant des réparations, pousse les tarifs des assurances à l’augmentation. Les assureurs, dont la MAIF en première ligne, se retrouvent impactés par des coûts colossaux, engendrés par une fréquence d’intempéries accrue et des coûts de réparation en hausse.
Le dérèglement climatique, source majeure d’inflation
Le dérèglement climatique entraîne une hausse des sinistres couverts par les assurances. Inondations et tempêtes sévissent avec plus de virulence et plus fréquemment, engendrant de lourds coûts de réparation pour les compagnies d’assurance. Le coût des intempéries a plus que doublé depuis 2010, d’après Pascal Demurger, interrogé sur FranceInfo. Il ajoute: « Nous sommes aux premières loges du dérèglement climatique, et ce sont les particuliers qui en souffrent le plus ».
Les assureurs en difficulté face à un marché moins rentable
Au-delà du climat, l’assurance habitation devient de moins en moins rentable pour les assureurs, ce qui met en danger leur stabilité financière. Le patron de la MAIF confirme des pertes de « plusieurs dizaines de millions d’euros » ces dernières années. La hausse des coûts des matériaux et de la main-d’oeuvre nécessaires pour les réparations accentue la baisse de rentabilité du secteur. Par ailleurs, la « caisse centrale de réassurance », organe responsable de la couverture des risques, voit aussi ses prélèvements augmenter fortement.
Pascal Demurger met en garde contre un autre risque qui plane : le désengagement possible de compagnies d’assurance dans certaines zones inondables. Après les émeutes de 2023, certaines communes ont éprouvé des difficultés à trouver des assurances pour couvrir les dégâts. À l’image de certains États des USA, comme la Floride, la France pourrait vivre cette crise si les assureurs jugent le risque trop élevé.
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