19 septembre 2024

Budget 2025 : Pierre Moscovici alerte sur le risque de shutdown de la France

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Dilemme économique français : le haut commissaire de la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme

La situation économique et budgétaire préoccupante de la France est au coeur des préoccupations. Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, a exprimé avec gravité ses inquiétudes à ce sujet lors d’un interview accordé à Le Parisien le 7 septembre 2024.

Un avertissement sur la situation économique actuelle

Le haut dignitaire a exprimé ses préoccupations quant à l’état actuel de l’économie française. Il a souligné l’importance cruciale de la maîtrise de notre dette publique qui a dépassé les 3 100 milliards d’euros. Par ailleurs, le déficit public français pourrait atteindre 5,6 % du PIB en 2024, et est même susceptible de grimper à 6,2 % en 2025 selon ses prévisions.

Il a insisté sur la nécessité impérative de présenter un budget viable et bien structuré plutôt qu’une simple ébauche de dépenses. Selon lui, une politique axée principalement sur le maintien constant des dépenses n’est pas suffisante pour réduire de manière significative nos déficits et pour améliorer la qualité de notre dépense publique.

Des recommandations pour un redressement économique

Moscovici a suggéré de prendre le temps nécessaire pour élaborer un projet de loi de finances sérieux pour 2025, quitte à le présenter légèrement après la date limite du 2 octobre 2024. Car sans cela, il estime qu’il serait difficile d’amorcer une réelle transformation budgétaire. Pour lui, la loi de programmation des finances publiques actuelle, qui prévoit de ramener notre déficit à 3 % en 2027, est \caduque\ suivi d’un avertissement sur le choc que causerait la nécessité de réaliser une centaine de milliards d’euros d’économie en seulement trois ans.

Sur la question épineuse de la fiscalité, Moscovici affirme que le débat fiscal ne doit pas être tabou. Bien que l’augmentation des impôts ne soit pas souhaitable, voire potentiellement néfaste pour les classes populaires et moyennes, il suggère que cela pourrait être nécessaire. Pour lui, les futures coupes budgétaires doivent cependant être stratégiquement orientées et ne pas compromettre la qualité des services publics.

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