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Depuis plusieurs années, le bioéthanol a été salué comme une alternative viable aux carburants fossiles, promettant un coût plus bas et une empreinte carbone réduite. Toutefois, un récent rapport du Secrétariat Général à la Planification Écologique (SGPE) suggère de modifier cette fiscalité avantageuse pour inciter plus fortement la transition vers les voitures électriques. Cette stratégie masque cependant la crainte d’un impact économique sur les ménages et sur un secteur essentiel de l’économie agricole.
Un levier économique pour la transition électrique
La proposition de revoir la fiscalité du bioéthanol s’inscrit dans une stratégie politique visant à diriger des ressources financières supplémentaires vers l’achat de véhicules électriques. Malgré l’introduction de plusieurs incitations, telles que le leasing social ou les bonus écologiques, la pénétration du marché par les voitures électriques reste en deçà des attentes, avec seulement 295 000 véhicules immatriculés en 2024, bien éloignés de l’objectif des 430 000. Le manque à gagner de l’État, estimé à 500 millions d’euros, pourrait être combl
