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L’état de l’économie française face à l’instabilité politique et à la montée de la dette publique
Le ciel économique français semble s’assombrir de plus en plus. Malgré l’absence de panique sur la Bourse de Paris suite au vote de censure du gouvernement Barnier, les perspectives financières ne sont pas optimistes. En effet, la dette publique française, parmi les plus élevées du continent européen, laisse présager une probable dégradation des finances publiques.
L’évolution de la dette publique française : problèmes et perspectives
Le gouvernement Barnier avait comme horizon de réduire le déficit public français à 5% du PIB d’ici à 2025. Toutefois, avec le renversement de ce dernier, le budget de 2024 a dû être reconduit, augmentant potentiellement le déficit à 6,4% du PIB de la France pour 2025. De fait, il n’est pas surprenant que la charge de la dette publique, prévue à 50 milliards en 2024, soit projetée pour atteindre 55 milliards en 2025, 65 milliards en 2026, et 75 milliards en 2027.
Plus l’instabilité politique persiste, plus l’état des finances publiques se degrade, et plus les prêteurs douteront de la crédibilité économique de la France. Ceci pourrait conduire à une hausse des taux d’emprunt, rendant la charge de la dette encore plus lourde. En 2014, le taux d’emprunt français à 10 ans était de 1%, alors qu’aujourd’hui, ce taux a presque triplé, atteignant 2.9%.
La note de crédit de la France et les conséquences de sa possible dégradation
Les agences de notation, tiennent toujours la France à l’œil. Si la note de crédit française devait être abaissée, les investisseurs pourraient considérer des investissements dans des pays économiquement plus stables. Cela pourrait impacter les français directement puisque les crédits deviendraient plus chers, ce qui ralentira les investissements privés et par conséquent, la croissance economique du pays. Il en résulterait une réduction du pouvoir d’achat à laquelle il faudrait faire face.
En conséquence, face à une confiance des marchés qui s’érode et la nécessité d’attirer de nouveaux investisseurs, l’Etat serait contraint de mettre en œuvre une politique d’austérité stricte. Parmi les mesures drastiques qui pourraient être mises en place, on pourrait envisager une hausse des impôts et une réduction des dépenses publiques, impactant directement les services essentiels comme la santé, l’éducation ou encore la sécurité.
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