26 décembre 2024

Consommation : le paiement des courses en titres-restaurant menacé



Avenir incertain pour l’utilisation des titres-restaurant dans les supermarchés


Avenir incertain pour l’utilisation des titres-restaurant dans les supermarchés

Depuis quelques années, les Français ont bénéficié d’une dérogation, leur permettant d’utiliser leurs titres-restaurant pour l’achat de produits alimentaires non consommables immédiatement, un privilège apprécié par leur grand nombre. Toutefois, ce droit est sérieusement menacé en raison des bouleversements politiques récents.

Tourmente politique, un frein pour la dérogation des titres-restaurant

Le vote unanime de l’Assemblée Nationale, en novembre 2024, prévoyait l’extension de cette dispense jusqu’en 2026, pour le plus grand bénéfice des 5,4 millions d’utilisateurs de titres-restaurant en France. Malheureusement, le processus a été entravé par la censure du gouvernement actuel, mettant le texte de loi en attente d’examen par le Sénat.

Sans un redressement rapide du gouvernement, le délai d’adoption risque d’expirer fin décembre 2024, impliquant un retour aux règles originales, dès janvier 2025. Les titres-restaurant seraient alors à nouveau limités à l’achat de produits prêts-à-consommer, tels que des sandwiches ou des plats préparés.

La CNTR plaide pour le maintien de l’exception

Face à cette situation préoccupante, la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) milite ardemment pour le maintien de cette dérogation. Romain Vidal, le porte-parole de la CNTR, alerte sur les conséquences potentiellement néfastes d’un retour à des restrictions plus sévères, affectant des millions de ménages français.

Cependant, certains restaurateurs, ayant toujours contesté l’extension de l’utilisation des titres-restaurant aux supermarchés, voient d’un bon œil cette incertitude. Ils espèrent réorienter ces titres vers leur usage initial, la restauration. La question demeure cependant : combien de temps durera la période de transition post 1er janvier 2025 ? Les consommateurs pourraient bien être les premières victimes de cette situation.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *