8 septembre 2024

Crédit à la consommation : qui sont les emprunteurs de 2023 ?



Profils d’emprunteurs et tendances du crédit à la consommation en France pour 2023

Évolution et typologies de l’emprunteur français pour 2023

Une analyse au coeur de la consommation française

Les nouvelles tendances du crédit à la consommation en 2023

Le paysage du crédit à la consommation a connu des mutations majeures entre 2022 et 2023. En effet, la durée moyenne des prêts diminue légèrement, passant de 45 à 43 mois, et l’âge moyen de l’emprunteur est légèrement en hausse, atteignant 44 ans. Le montant moyen des emprunts connaît également une certaine baisse, passant de 10 326€ en 2022 à 8 020€ en 2023, une tendance qui pourrait être attribuée à une prudence accrue des prêteurs face à la hausse des taux d’intérêt et à la prudence de ces derniers.

Parallèlement, nous notons une augmentation significative des demandes de trésorerie, qui représente désormais plus de la moitié des prêts souscrits (56%, contre 48% en 2022). Cette évolution pourrait être indicative des défis de liquidité auxquels sont confrontés de nombreux Français, notamment dans un contexte où les demandes de prêt ne sont plus principalement liées à l’achat d’équipement.

Qui sont les emprunteurs français en 2023 ?

Qui sont donc ces emprunteurs de 2023 ? Selon les données de Meilleurtaux, en 2023, tout comme en 2022, les célibataires ont été les plus nombreux parmi les emprunteurs de crédit à la consommation (40% pour les crédits automobiles, 50% pour les prêts personnels affectés et 63% pour les prêts de trésorerie). Les couples (mariés ou en vie maritale / PACS) sont cependant plus présents dans les projets de travaux ou d’achat de véhicule, qui semblent favoriser la co-emprunt et ainsi rendre les prêteurs moins prudents.

Parallèlement, nous observons une augmentation du montant moyen des prêts de trésorerie et des crédits automobiles, reflétant possiblement une perte de pouvoir d’achat des Français face à l’inflation, qui impacte le coût de nombreux biens et services. Cependant, l’avenir reste incertain et dépendra en grande partie de l’évolution de l’inflation en France, qui pourrait passer en dessous de la barre des 2% cette année selon la Banque de France.


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