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L’évolution du crédit immobilier face à la précarité professionnelle
Le paradigme de l’emploi stable, symbolisé par le contrat à durée indéterminée (CDI), est en train de s’éroder dans notre société. Longtemps, un CDI était le ticket d’entrée pour l’accès au crédit immobilier. Toutefois, la donne change, avec l’apparition de nouvelles formes d’emploi et de produits financiers adaptés.
CDI et accession à la propriété : un lien en désuétude ?
Le CDI a toujours été un atout majeur pour se voir accorder un prêt immobilier. D’après une enquête IFOP, une large majorité de travailleurs en CDI aspirent à devenir propriétaires contrairement à leurs homologues sans CDI. Par peur d’un éventuel refus, beaucoup de ces derniers renoncent même à demander un prêt. Près de 8 actifs non-CDI sur 10 estiment qu’ils sont désavantagés lorsqu’il s’agit d’obtenir un crédit.
Heureusement, le prêt Immo Nouvelles Formes d’Emploi du CIC est venu révolutionner ce modèle ancien. Il propose un modèle adapté à ceux qui ne sont pas sous contrat permanent en tenant compte de leurs revenus fluctuants. De plus, il offre la possibilité de moduler les mensualités jusqu’à dix fois pendant la durée du prêt, offrant ainsi une certaine flexibilité aux emprunteurs.
Des travailleurs non-CDI qui se réinventent
Malgré les obstacles financiers, un grand nombre d’actifs non-CDI apprécient leur statut. En effet, ils privilégient la liberté et la flexibilité qu’il offre. Néanmoins, il leur faut une gestion optimisée de leurs finances, notamment du fait des périodes de revenus plus faibles qu’ils peuvent connaître. En outre, la variation mensuelle des revenus, chez près de la moitié de ces travailleurs, rend l’accès aux prêts traditionnels plus complexe.
Ce contexte oblige les acteurs de l’immobilier et du secteur bancaire à s’adapter et à proposer des solutions plus flexibles. C’est donc une mini-révolution qui se profile à l’horizon du crédit immobilier, avec une meilleure prise en compte des diversités professionnelles.
