Reprise dynamique du crédit bancaire en 2024 : une bouffée d’oxygène pour l’économie
Alors que la reprise économique est sur toutes les lèvres, c’est une véritable effervescence qui se fait ressentir dans le monde bancaire. A l’aube de 2024, une croissance importante des demandes de crédits a indubitablement marqué le temps. Les prêts accordés ont connu une augmentation significative de 26%, témoignant d’un assouplissement des conditions d’emprunt après une période où la sagesse était de mise compte tenu du contexte incertain lié à la crise Covid-19.
Des taux d’intérêts plus abordables stimulent le marché immobilier
L’une des principales raisons de cette croissance est indéniablement la baisse progressive des taux d’intérêt sur les crédits immobiliers. Un véritable vent d’opportunisme a soufflé, faisant passer le taux moyen des emprunts sur 10 ans de 3,75% à 3,60%. Pour une durée d’emprunt de 15 ans, le taux moyen est désormais de 3,75%, contre 3,90% précédemment. De même, pour les prêts sur 20 à 25 ans, les taux ont diminué, ajoutant ainsi un attrait supplémentaire à l’option de l’emprunt.
Cet allègement des conditions de remboursement est le résultat d’une vive concurrence entre les établissements bancaires, qui cherchent à attirer de nouveaux emprunteurs. La guerre des taux est donc bel et bien déclarée, au plus grand bénéfice des demandeurs de prêts.
Emprunter en 2024: qui sont les gagnants?
Si la généralité des emprunteurs tire profit de cette situation, certains sont particulièrement avantagés. En effet, ceux dont le dossier est jugé solide peuvent bénéficier de conditions très favorables. Pour un crédit immobilier sur 20 ans par exemple, les taux observés descendent jusqu’à 2,95%. C’est donc souvent les emprunteurs présentant un profil financier rassurant qui se retrouvent en position de force pour négocier.
Le visage type de l’emprunteur de 2024 est jeune, avec un âge moyen de 37 ans, et symbolise une génération en phase active de constitution de patrimoine immobilier. La répartition entre hommes et femmes est relativement équilibrée, bien que la population masculine domine légèrement en cas d’emprunt individuel. En moyenne, ces emprunteurs perçoivent un revenu annuel de 56 486 euros et contractent un prêt d’un montant de 181 842 euros, avec une contribution personnelle significative de 22,2% du montant total de l’acquisition.