L’augmentation de la taxe sur la consommation finale d’électricité et les enjeux du budget 2025
L’assurance d’une baisse pour la majorité des foyers
Le premier ministre, Michel Barnier, a donné son appui à la proposition de Laurent Wauquiez sur la mise en place d’une « clause de rendez-vous ». Celle-ci offre la garantie que la promesse d’une baisse des factures d’électricité de 9% pour environ 80% des ménages français à partir de février 2025 ne resterait pas un vœu pieux. L’équilibre est cependant précaire entre l’augmentation de la TICFE et la baisse prévue des prix de gros de l’ électricité.
Toutefois, cette promesse pourrait voler en éclats si le marché de gros ne suit pas la tendance à la baisse attendue. Face à cette situation et à l’absence de contrôle du Parlement sur cette hausse, plusieurs députés de différents bords ont voté contre cette mesure.
Une fiscalité incertaine suite à plusieurs rejets
En parallèle de cette augmentation de la TICFE, plusieurs propositions fiscales ambitieuses ont été rejetées, dont notamment l’instauration d’une taxe supplémentaire sur les dividendes des grandes entreprises, d’un impôt universel sur les multinationales ou encore d’un nouvel impôt sur les milliardaires. Ce rejet dans son ensemble du volet « recettes » du projet de loi de finances signifie que les initiatives de financements alternatifs ont du plomb dans l’aile.
Cet ensemble de décisions met la pression fiscale sur la consommation d’ électricité. Les ménages ainsi que les entreprises seront les plus touchés par cette mesure.