19 septembre 2024

Énergie : les datacenters pollueront 4 fois plus que la France en 2030

L’empreinte carbonique des GAFAM pourrait quadrupler d’ici 2030

Les GAFAM, ces géants technologiques à la pointe de l’innovation, pourraient bien devenir les principaux pollueurs de notre planète. Selon une étude récente, leurs centres de données pourraient émettre 2,5 milliards de tonnes de CO2 par an d’ici 2030, soit quatre fois plus que toutes les émissions de carbone de la France en 2022.

Les GAFAM sous-évaluent leurs émissions de CO2

Bien que les GAFAM – Google, Amazon, Meta, Apple et Microsoft – se vantent souvent de leurs efforts pour réduire leur impact environnemental, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a révélé que les émissions réelles de leurs datacenters seraient sous-estimées de 662%, soit 7,62 fois plus que les chiffres qu’ils annoncent. Par ailleurs, toujours d’après l’AIE, ces cinq entreprises figurent déjà parmi les 33 plus gros émetteurs de CO2 dans le monde en 2022.

Au-delà de ces considérations, une question demeure : comment les GAFAM peuvent-ils réduire leur empreinte carbone de manière significative alors qu’ils continuent de dépendre de l’énergie produite par les combustibles fossiles ? Les défis sont considérables, et l’heure est plus que jamais à la réduction de notre empreinte carbone.

Le rôle des certificats d’énergie renouvelable dans l’équation

Les GAFAM ont choisi une stratégie environnementale qui repose en grande partie sur l’acquisition de certificats d’énergie renouvelable (REC). Or, ces certificats ne garantissent pas que l’énergie utilisée par leurs datacenters soit réellement verte. En effet, ils permettent simplement de compenser la consommation d’énergie fossile par l’achat d’une équivalent en énergie renouvelable.

Alors que certaines entreprises, comme Google et Microsoft, ont fait part de leur objectif d’utiliser une énergie 100% renouvelable d’ici 2030, ‘The Guardian’ souligne que d’autres, comme Amazon, se cachent toujours derrière des chiffres bien en dessous de la réalité. En outre, l’ère du numérique et l’essor de l’intelligence artificielle, dont la consommation énergétique est dix fois supérieure à celle des applications cloud traditionnelles, accentuent encore ce problème.

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