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Les produits d’hygiène, autrefois considérés comme des biens de première nécessité, sont désormais devenus un luxe pour près de la moitié des Français, comme le révèle un récent baromètre. S’appuyant sur une étude de l’Ifop pour l’association Dons Solidaires, on apprend que 47% des citoyens restreignent ces achats pour des raisons financières. Une réalité inquiétante, conséquence de l’inflation galopante et des politiques de promotion restrictives, qui impose aux ménages français de faire des choix souvent drastiques.
La crise de l’hygiène : un symptôme d’une précarité croissante
Les chiffres révélés par l’étude de l’Ifop sont sans appel : en 2023, 34% des sondés limitaient déjà leurs dépenses d’hygiène, un pourcentage aujourd’hui en forte hausse. Ce phénomène touche tous les types de produits, des cosmétiques aux articles les plus basiques comme le savon ou le dentifrice, et même les protections menstruelles.
Comme l’explique Dominique Besançon, présidente de Dons Solidaires,
