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La filière hippique face à une possible hausse de taxes sur les paris
La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le secteur des courses hippiques : un projet d’augmentation des taxes sur les paris hippiques secoue la filière. L’enjeu ? Une hausse de la taxe de 6,9% à 7,5% pour les paris physiques, et de 6,9% à 15% pour les paris en ligne. Comprenant éleveurs, entraîneurs, propriétaires de chevaux et opérateurs de courses, les professionnels du secteur se mobilisent pour émettre un cri d’alarme.
Une mesure jugée « mortifère » pour l’économie de la filière
Selon la Fédération Nationale des Courses Françaises (FNCF), cette taxation pourrait mettre en péril l’activité de plusieurs centaines d’acteurs agricoles, d’éleveurs, et d’entraîneurs. En effet, l’instabilité fiscale pourrait dissuader les investissements dans la production de chevaux de course et nuire à l’ensemble de l’écosystème des courses hippiques en France. Déjà fragilisé par les effets de la crise sanitaire de la Covid-19 et une inflation galopante, le secteur craint de perdre en compétitivité.
Manifestations, communiqués, rassemblements… les acteurs de la filière se mobilisent contre cette mesure fiscale. En particulier, les éleveurs s’alarment de voir réduits leurs investissements dans la production de chevaux de courses, face à des coûts de production déjà élevés.
Un secteur des jeux d’argent dans le viseur des taxes
Cette augmentation des taxes intervient alors que le marché des paris en ligne devient de plus en plus concurrentiel, soulevant des inquiétudes quant à l’évasion fiscale vers des plateformes étrangères. D’autres segments du marché des jeux d’argent, comme les jeux de casino en ligne, le poker et les paris sportifs, pourraient également être touchés par l’amendement. Si l’objectif est de récolter des recettes supplémentaires pour financer la Sécurité sociale, les professionnels du secteur craignent que cette fiscalité ne mine encore davantage un secteur déjà en difficulté.
En réponse à cette inquiétude, Laurent Saint-Martin, le ministre du Budget, a affirmé sa volonté de ne pas taxer la filière de manière excessive. Cependant, il a souligné que l’augmentation de la taxe sur les paris en ligne figurait parmi les projets du gouvernement, visant à combler les lacunes fiscales engendrées par l’essor des plateformes de paris étrangères. Une intention qui suscite le scepticisme des acteurs de la filière, qui redoutent une hausse des taxes favorisant l’exode des paris vers des sites illégaux ou étrangers.
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