par Le chèque énergie, mis en place pour aider les ménages en difficulté à faire face aux factures énergétiques, est devenu essentiel pour de nombreux Français. En effet, avec les augmentations successives des tarifs de l'électricité, cette aide est devenue une bouée de sauvetage pour plus de 5 millions de foyers en France.
Cependant, malgré son importance, le chèque énergie est aujourd'hui menacé. Les déclarations de Gabriel Attal, anciennement ministre délégué chargé des Comptes publics devenu depuis ministre de l’Education nationale, ont soulevé des inquiétudes quant à la pérennité de cette aide précieuse.
Quelles sont les craintes pour le chèque énergie ?
La montée en flèche des tarifs électriques a eu un impact majeur sur les ménages les plus modestes. En 2023, les tarifs réglementés de l'électricité ont grimpé de manière significative, avec une hausse des factures de 10 % dès le 1er août 2023. En cumulant les augmentations depuis 2021, les Français ont dû faire face à une inflation totale de 31%.
Parallèlement à cette flambée des prix, Gabriel Attal a évoqué la fin de la « politique des chèques exceptionnels », laissant planer un doute sur l'avenir du chèque énergie. Et, forcément, les ménages bénéficiaires sont tout sauf rassurés.
Quels chèques seront supprimés ? Lesquels vont rester ?
Suite aux inquiétudes suscitées par les déclarations de Gabriel Attal, des précisions ont été apportées. Le cabinet du ministre a indiqué que les chèques énergie annuels ne seraient pas concernés, mais que seuls les chèques exceptionnels seraient visés.
Cependant, d'autres mesures d'aide sont également menacées. L’ancien ministre délégué en charge des Comptes Publics a évoqué la suppression progressive du bouclier tarifaire sur le prix de l'électricité. Bien que le chèque énergie semble sauvé pour le moment, d'autres formes de protection financière pourraient disparaître. En particulier, le bouclier tarifaire, dont la fin semble définitivement actée.
Les factures d’énergie des ménages risquent d’exploser
Le chèque énergie, introduit en 2018 pour succéder aux tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, est devenu de plus en plus crucial avec les hausses successives des coûts énergétiques. Pour de nombreux ménages, plus de 10 % de leurs revenus sont consacrés aux dépenses énergétiques.
Bien que le gouvernement ait rassuré sur la pérennité du chèque énergie annuel, les conditions s'annoncent plus difficiles pour les ménages modestes. La suppression des aides exceptionnelles et du bouclier tarifaire pourrait avoir des répercussions majeures sur leur pouvoir d'achat.
Article initialement publié sur EconomieMatin :
