8 septembre 2024

Les États-Unis profitent de leur culture de la réussite





Économie mondiale : Comparaison entre les États-Unis, l’Europe et la Chine



L’état actuel de l’économie mondiale : États-Unis, Europe, Chine

Fluctuations économiques aux États-Unis et en Europe, le ballet des mesures de la BCE et de la FED

L’essor continu des créations d’emplois au sein du secteur privé est observé aux États-Unis ce mois-ci. Malgré cette bonne nouvelle, la hausse du salaire moyen connaît une baisse, se situant à 4,1%, le chiffre le plus bas enregistré depuis presque trois ans. De ce fait, le principal facteur susceptible de déclencher l’inflation future semble être sous contrôle.

En Europe, la situation économique est plus fluctuante. La BCE, probablement contrainte d’agir avant la FED, doit faire face à une inflation en constante diminution, malgré une activité économique globalement médiocre mais montrant des signes d’amélioration. Néanmoins, Christine Lagarde se doit de rassurer ses homologues allemands qui restent vigilants face à tout risque de réapparition inflationniste. Depuis mi-mars, le cours du pétrole a noté une hausse supérieure à 10%, ce qui pourrait conduire à une baisse des taux directeurs européens, entraînant ainsi un affaiblissement de l’euro par rapport au dollar. Un tel événement aurait pour conséquence d’augmenter le coût de l’énergie importée pour l’Europe et, plus généralement, le coût des matières premières, le plus souvent payées en dollars.

La Chine et l’Europe, des situations économiques contrastées

La Chine, troisième acteur de cette étude, perturbe l’équilibre économique mondial avec une économie de consommation qui ne s’est jamais véritablement rétablie de la crise du Covid-19. En dépit de cette réalité, la décennie 2010 a permis à l’industrie chinoise de bénéficier d’une capacité de production sans précédent, grâce à des investissements considérables dans des secteurs souvent associés à des technologies avancées. Sans surprise, la Chine, dotée d’une production manufacturière compétitive, a choisi de se tourner vers l’export, en particulier vers l’Europe, suite à la saturation de son marché intérieur.

De son côté, l’Europe n’a pas su inspirer ses entreprises à investir grâce à une fiscalité adéquate, des charges sociales moins pesantes et des normes moins compliquées. En revanche, elle ouvre ses marchés à des produits importés exempts des contraintes imposées à ses propres membres. Cette situation pourrait s’avérer doublement pénalisante pour certains pays fortement endettés, freinant leurs investissements à cause d’une fiscalité plus élevée et favorisant les produits les moins chers, fabriqués en dehors de l’Europe.


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