par La Circulation Inter-Files (CIF) : une pratique limitée et réglementée en France
Le développement de la Circulation Inter-Files (CIF) en France est l’un des sujets d’actualité marquants dans le domaine de l’économie des transports. Sous certaines conditions, notamment sur les autoroutes et certaines routes, ce mode de déplacement offrirait une alternative efficace et réglementée pour fluidifier le trafic. Cependant, son application reste limitée à certains départements et est soumise à une réglementation rigoureuse.
Une pratique restreinte à certains départements
Pour l’instant, l’autorisation de la CIF n’est accordée que dans 21 départements français. Cela comprend huit départements en Île-de-France (Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne et le Val-d’Oise) et treize autres dispersés dans le pays, notamment le Rhône, les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Isère, la Loire-Atlantique et le Nord. Ainsi, la CIF, bien que prometteuse en termes de fluidification de la circulation, demeure une option de mobilité limitée géographiquement.
Une réglementation rigoureuse pour la CIF
La mise en pratique de la CIF est soumise à une application strictement réglementée. Ce mode de circulation est uniquement autorisé sur les autoroutes et les routes à double chaussée séparées par un terre-plein central comportant au moins deux voies de chaque côté. De plus, la vitesse maximale fixée est de 50 km/h, avec une différence de 30 km/h par rapport aux autres véhicules. Cette pratique doit se faire sur la gauche et n’est plus autorisée dès que le trafic excède 50 km/h. Cette réglementation stricte vise à assurer non seulement la fluidité du trafic, mais aussi la sécurité de tous les usagers de la route.
