18 octobre 2024

Pauvreté : les personnes âgées de plus en plus touchées !

La précarité des seniors en France : une réalité inquiétante grandissante.

De plus en plus de personnes âgées en France se retrouvent confrontées à la pauvreté, nous révèle l’association des Petits Frères des Pauvres dans son dernier rapport annuel. Cette affliction concerne plus de deux millions de seniors, qui vivent avec moins de 1 216 euros par mois, un montant situé en dessous du seuil de pauvreté.

Une hausse inquiétante du taux de pauvreté chez les seniors

D’après les résultats du rapport, le taux de pauvreté chez les personnes de 65 à 74 ans a progressé de 3,2 points en cinq années, affichant 10,6% en 2024. Chez les personnes de 75 ans et plus, ce taux est de 11,4%, marquant une hausse de 5,4 points depuis 2016. Les femmes sont les plus victimes de cette situation, avec 62% d’entre elles vivant sous le seuil de pauvreté.

La dégradation des conditions de vie de ces seniors rend leur quotidien particulièrement difficile. Ils sont contraints de faire face à des privations quotidiennes, avec 7 seniors sur 10 qui doivent renoncer à des activités de base telles que des sorties en extérieur (40%), s’alimenter correctement ou se chauffer correctement (25%). Les personnes âgées en zone rurale, particulièrement isolées, sont plus touchées.

Accès aux aides publiques : un défi pour les personnes âgées

Obtenir des aides publiques peut rapidement tourner à l’épreuve du combattant pour les seniors. Le passage au numérique des démarches administratives, bien que bénéfique pour beaucoup, se révèle être un obstacle supplémentaire pour les personnes âgées moins technophiles. En 2024, un senior sur deux n’a donc pas eu accès à une aide quelconque, aggravant ainsi leur précarité.

Malgré ces difficultés, seulement 31% des personnes âgées ont manifesté leur volonté de se faire accompagner, souvent par peur des stigmates associés à la pauvreté ou la peur de perdre leur dignité en étant identifiées comme telles. Le minimum vieillesse, fixé à 1 012 euros par mois, ne suffit pas à combler cette lacune. Deux milliards d’euros de soutien supplémentaire sont requis, selon l’association des Petits Frères des Pauvres. Une somme qu’ils suggèrent d’obtenir en taxant le rachat d’actions.

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