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Le constat est alarmant : 21 % des enfants français se rendent à l’école le ventre vide au moins une fois par semaine, comme le révèle un baromètre établi par Kellogg’s et Spark Market Research. Cette tendance, en augmentation depuis 2016, met en lumière une précarité alimentaire grandissante, un véritable fléau sociétal amplifié par les contraintes économiques.
Précarité alimentaire : quand le petit-déjeuner devient un luxe
Aujourd’hui, en France, le premier repas de la journée se transforme en un véritable défi financier pour de nombreuses familles. Selon l’étude, 7 % des Français sautent le petit-déjeuner pour des raisons économiques. Cette privation n’est pas anodine : 16 % des citoyens français sautent désormais ce repas contre 9 % il y a quelques années. Ces chiffres offrent un miroir troublant des réalités économiques du pays, où les coûts de la vie en constante augmentation et les salaires stagnants poussent de plus en plus de ménages à revoir leurs priorités alimentaires.
L’impact est immense, non seulement sur la santé des individus mais aussi sur la
