Prix des timbres : plus de 10% de hausse pour 2024

La Poste a récemment annoncé une hausse moyenne de 8,3% du prix des timbres pour le 1er janvier 2024. Cette augmentation atteindra même 11,20% pour le timbre vert, dont le tarif, stable depuis deux ans, passera de 1,16 à 1,29 euro. Cette augmentation est d'autant plus significative qu'en juin 2023, l'inflation était de 4,5%.  Mais pourquoi une telle décision ?

La raison principale de cette hausse des prix est double : d'une part, l'inflation, et d'autre part, la baisse constante des volumes de courrier. Ces augmentations tarifaires visent donc à garantir la pérennité du service universel postal. Ce service assure notamment une distribution six jours sur sept et des tarifs abordables pour les envois courants.

Quels impacts pour les consommateurs ?

Outre le timbre vert, d'autres ajustements tarifaires sont à prévoir. Le prix des lettres recommandées sera porté à 5,36 euros, soit une hausse de 53 centimes, et celui des lettres internationales jusqu'à 20 grammes passera à 1,96 euro, en augmentation de 16 centimes. Les lettres « services plus », destinées aux documents nécessitant un suivi, connaîtront une légère hausse de 4 centimes, pour atteindre 2,99 euros. Il est également à noter que les prix Colissimo pour les particuliers augmenteront en moyenne de 5,6%. Cependant, le Colissimo France de moins de 250 grammes ne subira qu'un ajustement marginal avec une hausse de 4 centimes, après être resté inchangé pendant cinq ans.

Bien que cette hausse des prix puisse sembler importante, La Poste rassure en indiquant que l'impact sur le budget des ménages sera minime. En effet, chaque foyer français dépensera en moyenne environ 33 euros en produits postaux cette année, contre 37 euros en 2022. La part de ces dépenses dans le budget annuel des ménages restera donc stable. Cependant, pour La Poste, ces augmentations tarifaires sont essentielles. Elles permettront d'assurer la pérennité du service universel postal dans un contexte économique difficile, marqué par l'inflation et la baisse des volumes de courrier.