8 septembre 2024

Simplification du DPE : des solutions plus efficaces





La réforme du DPE : une lumière au bout du tunnel pour les passoires énergétiques ?

Depuis son annonce par le Ministre de la Transition Écologique, Christophe Béchu, la refonte du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) semble donner un nouvel élan à la rénovation des logements. Cette réforme, qui introduit un nouveau système de calcul, pourrait permettre de déclasser environ 140 000 logements de petite surface de la catégorie des passoires énergétiques (notes F ou G). Un changement salutaire, puisque la loi Climat bannira la location de logements de catégorie G à partir du 1er janvier 2025, et de catégorie F à partir du 1er janvier 2028.

Des notaires engagés pour la rénovation énergétique

Les notaires de Paris ont montré leur engagement envers cette cause en 2021, en suggérant 30 propositions afin de simplifier les démarches liées à la rénovation énergétique et de rendre l’habitat plus accessible et de qualité. Ces contributions visaient à débloquer la situation actuelle où moins de 1% du parc immobilier est rénové chaque année. Cette amélioration est vue autant comme une nécessité réelle pour l’écologie que comme une notion de gain de pouvoir d’achat pour les ménages français.

Les solutions proposées par la Chambre des notaires de Paris reflétaient cette volonté. Elles préconisaient la levée des obstacles réglementaires à la mise en place de travaux de rénovation, une massification de l’effort de rénovation, et un meilleur soutien à l’effort de rénovation des ménages, notamment concernant les coûts importants engendrés par l’amélioration énergétique d’un logement.

L’isolation thermique extérieure: un outil efficace pour rénover

L’une des recommandations majeures de la Chambre des notaires de Paris concernait l’isolation thermique par l’extérieur. Jugée plus efficace que l’isolation intérieure, cette technique est particulièrement pertinente pour les maisons individuelles, qui représentent plus de la moitié des passoires énergétiques. En effet, seuls 32% de ce parc a bénéficié de travaux de rénovation, et 75% des améliorations apportées n’ont pas influé sur leur étiquette énergétique.

Isoler thermiquement l’extérieur des façades de ces logements, construits avant la première réglementation thermique de 1974, est donc une solution pertinente. Outre la réduction de la consommation de chauffage (de 15% en moyenne), elle évite les déperditions thermiques et ne nécessite pas de travaux à l’intérieur du logement, préservant ainsi la surface habitable. Les occupants peuvent ainsi rester durant les travaux. Les notaires, par leur conseil et accompagnement, ont un rôle clé pour orienter et informer les propriétaires sur les dispositions de la loi et les aides disponibles pour ce type de rénovation.


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