19 septembre 2024

Smartphones subventionnés : Bouygues Telecom poursuit Free pour tromperie





Les coulisses de la bataille judiciaire entre Bouygues et Free : ce qu’il faut savoir

Dans l’arène des opérateurs de télécommunication français, une nouvelle bataille s’enflamme. Bouygues Telecom a récemment déposé une plainte contre Free au sujet de son offre « Free Flex ». La pomme de discorde ? L’offre est accusée par Bouygues d’être trompeuse avec une insuffisante clarté concernant les modalités de l’option d’achat.

Bataille judiciaire entre Bouygues Telecom et Free

Free Flex : Une offre qui sème le doute

Lancée par Free, l’offre « Free Flex » a suscité le courroux de Bouygues Telecom. Selon ce dernier, Free induirait ses clients en erreur, en leur laissant croire qu’ils deviennent immédiatement propriétaires du téléphone dès la signature du contrat. Cependant, selon les accusations de Bouygues, le téléphone serait en réalité la propriété de Free jusqu’à ce que l’option d’achat soit levée, en général après deux ans et potentiellement suite à des frais supplémentaires. Free rétorque se défendre en mettant en avant la transparence de son offre, clairement expliquée comme étant une location avec une option d’achat.

Cette offensive de Bouygues Telecom ressuscite les hostilités entre les deux opérateurs. En effet, en 2023, Free avait réussi à faire condamner Bouygues à une amende de 308 millions d’euros pour une offre jugée comme un crédit déguisé. Cette fois, c’est Bouygues Telecom qui prend l’offensive, accusant Free de cacher la véritable nature de ses offres.

Le dilemme du smartphone : acquisition ou location ?

Free Flex est vendu comme un arrangement financier permettant d’amortir le coût d’un smartphone sur une durée de deux ans, sans frais supplémentaires et avec l’option d’acquérir le téléphone à un prix prédéfini au terme du contrat. Néanmoins, Bouygues Telecom dénonce une incertitude qui conduirait les consommateurs à croire, à tort, à un achat direct du smartphone. Le risque ? Une concurrence déloyale résultant de cette supposée pratique commerciale trompeuse. Free, pour sa part, réitère l’évidence de ses clauses de location et d’achat telles qu’elles apparaissent sur leur site.

Bouygues Telecom voit dans cette affaire la possibilité de soutirer une compensation financière importante à Free, similaire à celle qu’ils ont dû lui verser lors du précédent conflit. Cet épisode marque-t-il le début d’un nouvel assaut de la part de Bouygues pour faire fléchir Free sur le front juridique ? Seul l’avenir nous le dira.

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