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La ligne à grande vitesse Paris-Lyon bientôt en travaux pour une durée de 4 jours
Le chapeau : Au cœur d’un grand chantier d’infrastructure, la SNCF prévoit de fermer temporairement la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Lyon, du 9 novembre à 23h au 13 novembre à 4h. Ces travaux vont entraîner une réduction significative du trafic, des temps de trajet allongés et une suspension de certaines liaisons.
Impact des travaux sur les voyageurs
C’est une opération d’envergure qui va perturber le quotidien de nombreux voyageurs. En effet, seulement 30% des TGV circuleront sur la ligne classique lors de la fermeture de la LGV Paris-Lyon. En conséquence, les voyageurs devront prévoir des temps de trajet doublés. Par exemple, le trajet Paris-Lyon prendra 4h30 au lieu de 2h et les trajets vers Marseille atteindront 7h30 au lieu de 3h, et ceux vers Grenoble, 6h. Les personnes qui ont prévu de se déplacer lors du long week-end de l’Armistice, devront envisager des alternatives, comme le covoiturage.
Des liaisons seront également suspendues pendant cette période, notamment Nantes-Lyon-Montpellier, Lyon-Rennes ou encore Le Havre-Marseille. Les TGV termineront leur course à Marseille ou Toulon, sans desservir la Côte d’Azur. Les passagers souhaitant se rendre à Nice devront trouver d’autres modes de transport. Onze gares, parmi lesquelles Lille Europe, Roissy Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, et Lyon Saint-Exupéry TGV, ne seront pas desservies. En outre, la SNCF suspendra certaines liaisons internationales, notamment entre Paris et Barcelone, Bruxelles et Milan.
Objectif des travaux : augmenter la capacité de la ligne
La mise en œuvre de ces travaux trouve son origine dans une exigence de l’Union européenne d’installer le système ERTMS, une nouvelle signalisation qui permettra d’accroître la capacité de la ligne de 25% d’ici 2030. Grâce à cette technologie innovante, la ligne Paris-Lyon pourra accueillir jusqu’à 16 trains par heure.
En parallèle de l’installation de ce nouveau système, 58 nouveaux postes d’aiguillage seront mis en service et un nouveau centre de commande sera installé à Lyon.
Le coût total des travaux est estimé à 820 millions d’euros, dont 700 millions pris en charge par la SNCF et 120 millions par l’Union européenne. L’objectif ultime de ces travaux est d’améliorer la régularité et la fiabilité des trajets à long terme.
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