par Connu pour son implantation audacieuse dans le secteur des voitures électriques, le constructeur chinois Nio prend une décision qui suscite bien des questionnements. En effet, suite aux modifications des droits de douane de l’Union européenne, Nio repousse son arrivée en France. Cette situation est pour le moins déconcertante quand on sait que la nouvelle tarification douanière augmente les coûts des voitures électriques chinoises, limitant ainsi leur compétitivité sur le marché européen.
Focalisation sur les marchés existants de Nio
Suite à cette décision, Nio reconsidère sa stratégie d’implantation. Le constructeur accroît sa présence sur les marchés où il est déjà actif, notamment en Allemagne et en Norvège, en renforçant son réseau de stations d’échange de batteries . Cette tactique d’implantation est d’autant plus stratégique que Nio envisageait également d’intégrer le marché britannique, irlandais et suisse. Cette décision met en pause l’avancée du constructeur sur ces marchés. C’est donc une stratégie pensée et retravaillée que choisit Nio pour surmonter cette épreuve économique.
L’espoir des stations d’échange de batterie
Nio se distingue par ses stations d’échange de batteries qui promettent de révolutionner l’industrie automobile. Reprenant le principe des scooters électriques, ces stations permettent de recharger son véhicule en moins de trois minutes. Nio promet alors de donner un nouvel élan au marché de l’automobile électrique. En parallèle, Nio n’hésite pas à présenter des voitures comme la Nio E7 dotées d’une autonomie incroyable grâce à une batterie de 150 kWh. À cet égard, la course à l’autonomie est loin d’être terminée puisque l’entreprise Blue Solutions, filiale du groupe Bolloré, mise également sur ce type de développement, notamment en collaboration avec BMW. Par ailleurs, par rapport à ses concurrents, Nio propose des modèles dont le rapport qualité-prix est très compétitif pour atteindre de nouvelles parts de marché.
