6 avril 2025

X (ex-Twitter) bientôt payant pour les nouveaux inscrits ?





Le défi d’Elon Musk contre les ‘bots’ : des frais pour les nouveaux utilisateurs sur X


Elon Musk introduit un coût pour poster des messages sur X

Pour faire face à l’invasion des « bots », ces comptes automatisés qui trompent les tests de vérification, Elon Musk, le nouveau propriétaire de X, introduit des frais pour poster des messages. Selon lui, c’est une mesure nécessaire pour stabiliser l’écosystème du réseau social, mis à rude épreuve depuis que Musk a diminué ses équipes de modération.

X peine à se relever après une chute de revenus

Suite à l’achat de X par Musk, le réseau social a connu une diminution drastique de ses revenus publicitaires, divisant par deux sa valeur qui est passée de 44 milliards à 20 milliards de dollars. Les publicitaires, préoccupés par le manque de modération et l’augmentation des contenus dangereux ou discriminatoires, ont progressivement déserté la plateforme, amplifiant la crise financière. Parallèlement, une enquête de NBC a mis en lumière l’augmentation de contenus extrêmes sur le réseau.

Malgré cette situation complexe, Musk persiste dans sa vision de la « liberté d’expression », faisant de X, un champ de bataille de contenus haineux. Les comptes payants, dont l’activité profite financièrement à Musk, sont souvent ceux qui propagent le plus de contenus polemiques.

Un coût d’inscription pour les nouveaux utilisateurs : solution ou échec annoncé?

En réponse à cette crise, Elon Musk propose d’instaurer des frais pour les nouveaux utilisateurs souhaitant poster des messages. Cette mesure, temporaire et limitée à trois mois, vise à décourager la création de comptes frauduleux. Cependant, elle pourrait s’avérer inutile : rien n’empêche les fraudeurs d’attendre ces trois mois pour reprendre leurs activités indésirables.

Toutefois, Musk reste confiant quant à l’efficacité de sa mesure, qu’il défend comme étant le seul moyen de contrer l’offensive des « bots ». Le fait que ces mesures suffiront à résoudre la crise, reste toutefois un sujet de débat.


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