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Le 26 mars 2025, une décision inattendue a surpris et divisé le paysage politique français : la commission spéciale de l’Assemblée nationale a voté pour abolir les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Visant à réduire la pollution automobile dans les grandes agglomérations, ces zones trouvent néanmoins une opposition croissante, entre écologie punitive et enjeux de justice sociale. Quelles sont les implications de ce choix audacieux et que pourrait-il signifier pour l’avenir de l’écologie urbaine en France ?
Un duel entre réduction de la pollution et inégalités sociales
Instaurées dans le cadre de la Loi d’orientation des mobilités de 2019, puis renforcées par la Loi Climat et Résilience de 2021, les Zones à Faibles Émissions visaient à interdire l’accès des véhicules les plus polluants dans les métropoles. Malgré leur objectif de faire migrer les automobilistes vers des motorisations plus écologiques, ces dispositifs n’ont jamais réuni l’unanimité. Le vote récent de l’Assemblée nationale pour leur suppression est une réponse à la