Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a indiqué que le seuil du malus pour les véhicules neufs thermiques de plus de 1,8 tonne pourrait être abaissé dès le budget 2024. Cette mesure s'inscrit dans une stratégie plus large de sobriété énergétique. Les voitures lourdes de type SUV consomment davantage d'énergie et émettent plus de CO2 à cause de leur poids. En augmentant le malus sur les voitures lourdes, le gouvernement cherche à dissuader les acheteurs de choisir ce type de véhicules et à encourager l'achat de véhicules plus légers et plus respectueux de l'environnement.
Une arme contre le réchauffement climatique
Cette augmentation du malus ne devrait pas affecter les voitures électriques en 2024, car elles émettent moins de CO2 que les voitures lourdes thermiques. Comme l'a énoncé Clément Beaune lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : « Il faut être cohérent ». L'objectif est de promouvoir le développement du véhicule électrique en France et en Europe, respectant ainsi le « sens de l'histoire de prendre en compte des critères de poids ». Pas question donc de taxer les gros véhicules électriques, pour le moment du moins. Le seuil exact de poids pour l'application de cette taxe renforcée sur les voitures lourdes sera discuté lors de l'élaboration du projet de loi de finances 2024. Le but de ces mesures étant de réduire la consommation d'énergie de la France et de promouvoir une économie plus respectueuse de l'environnement.
Au-delà du malus sur les voitures lourdes
La hausse de ce malus n'est qu'une partie du plan de sobriété énergétique de la France. Lancé le 20 juin, cette liste de mesures vise à réduire la consommation d'énergie à travers diverses initiatives, allant de l'encouragement au covoiturage à l'achat de téléphones reconditionnés par les ministères. Il inclut également l'interdiction de climatiser les bâtiments à moins de 26 degrés et la mobilisation de 250.000 écodélégués parmi les collégiens et lycéens.
Article initialement publié sur EconomieMatin :