27 novembre 2024

Les réserves de gaz en France sous la moyenne européenne

La Commission européenne a annoncé que les réserves de gaz de la France ont atteint un taux de remplissage de 84 %, à deux mois et demi avant l'échéance fixée au 1er novembre. Ce taux est significatif dans le cadre législatif européen exigeant un remplissage collectif de 90 % des réserves de gaz pour prévenir les aléas. Bien que la France soit en deçà de l'objectif collectif, elle contribue néanmoins à l'effort global de l'Union européenne qui a atteint 90,4 % de remplissage. Ce taux français est soutenu par une diversification des sources d'approvisionnement, notamment une augmentation des achats de gaz naturel liquéfié (GNL) américain.

L'échéance du 1er novembre pour les réserves de gaz

En comparaison avec d'autres pays de l'UE, la France se situe dans une position moyenne en ce qui concerne les réserves de gaz. Les niveaux de stockage varient de 77 % en Lettonie à plus de 99 % en Espagne. L'objectif commun de remplissage des réserves de gaz à 90 % contribuera à stabiliser davantage les marchés dans les mois à venir, en préparation pour la saison hivernale. Le taux global de remplissage de l'UE peut couvrir jusqu'à un tiers de la demande de gaz en hiver, un élément crucial pour la sécurité énergétique. La réduction des approvisionnements russes a nécessité une action coordonnée pour assurer ce niveau de préparation.

Situation toujours fragile

Le taux de remplissage de 84 % des réserves de gaz en France est donc un signe encourageant de la préparation du pays pour l'hiver, même si le pays est encore éloigné de la moyenne européenne. Il reste quelques semaines avant le 1er novembre pour atteindre l'objectif des 90 %. La poursuite de la surveillance et de la gestion de ces réserves de gaz sera essentielle pour assurer la stabilité et la sécurité énergétiques à l'approche de la saison hivernale. La réalisation collective de l'UE dans le remplissage des réserves de gaz démontre la capacité de l'Europe à agir de manière unifiée alors que le contexte géopolitique — et notamment russe — demeure incertain.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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