Autre bonne nouvelle : les établissements bancaires renouent désormais avec leurs marges. Elles sont ainsi plus nombreuses à accepter de financer les projets. De plus, le taux d’usure, qui représente le taux maximal auquel les banques sont en droit de prêter, ne représente plus un obstacle pour les emprunteurs. Depuis le 1er novembre, il s’élève à 5,91 %, contre 5,80 % auparavant pour les prêts d’une durée de 20 ans et plus (5,65 % contre 5,55 % pour les prêts compris entre 10 et 20 ans).
Malgré ces éclaircies, le nombre de transactions immobilières reste en berne. Les acquéreurs sont très attentistes et ont tendance à renoncer à leur projet d’acquisition face à des conditions d’emprunt sévères. Les achats de confort sont en effet moins nombreux. Actuellement, près de 50 % des ventes sont contraintes (séparation, mutation, expulsion…). Espérons que la hausse ralentie des taux puisse inverser la donne.
Baromètre des taux de crédits immobiliers négociés
Article initialement publié sur EconomieMatin :