3 décembre 2024

Énergie : pas de hausse du prix du gaz en 2024 ?

Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, annonce une normalisation des prix du gaz au Figaro, une nouvelle rassurante pour les consommateurs et les marchés. « Les stocks sont pleins, le gaz naturel liquéfié continue d'arriver en Europe, il n'y a pas d'inquiétude significative sur le prix du gaz », explique-t-elle. Cette stabilisation est une bonne nouvelle après une période de prix élevés.

Lors de la COP28 à Dubaï, Engie se positionne en faveur d'un triplement des énergies renouvelables d'ici à 2030 et d'un doublement de l'efficacité énergétique. MacGregor souligne l'importance de cette démarche : « Nous construisons le système énergétique de demain, développons les renouvelables, les moyens de flexibilité, la molécule verte… ». C'est une vision ambitieuse qui vise à offrir un système énergétique robuste et adapté aux enjeux climatiques actuels. Son objectif est d'offrir un système énergétique robuste, abordable et adapté à la demande.

L'accord entre EDF et l'État français bien vu par Catherine MacGregor

Engie affiche des résultats prometteurs, reflet d'une stratégie axée sur l'innovation et la transition énergétique. MacGregor explique que ces résultats sont dus à « une approche constructive au sens presque physique du terme ». En 2022, le chiffre d'affaires du groupe a frôlé les 94 milliards d'euros. L'entreprise se focalise sur le développement des énergies renouvelables et la mise en place de solutions énergétiques durables, tout en gardant un œil sur la rentabilité. « La transition énergétique a bon dos parfois. Il y a un coût à l'entrée, c'est vrai. Mais en dix ans, le prix d'une installation photovoltaïque a été divisé par dix, celui de l'éolien par trois et, pour les batteries, c'est une division par trois en cinq ans ».

L'accord entre EDF et l'État français sur le futur fonctionnement du marché de l'électricité français est perçu positivement par Engie, qui voit là une opportunité de renforcer le marché énergétique européen. Parallèlement, Engie s'engage dans le développement du gaz vert, un pas de plus vers la réduction de l'empreinte carbone. « La consommation de gaz en France devrait être divisée par deux pour atteindre 250 TWh en 2050. Il nous faut conserver un réseau qui permette de répondre à cette demande ». MacGregor envisage également une expansion internationale, que ce soit en Amérique Latin ou aux États-Unis, soulignant le potentiel de croissance d'Engie sur la scène mondiale.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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