23 novembre 2024

Prêt-à-porter : la crise continue, Pimkie licencie en masse

Une période de turbulences pour Pimkie

La célèbre marque de prêt-à-porter française, Pimkie, a officiellement annoncé la fermeture de 36 de ses magasins sur le territoire français d’ici la fin de l’été 2024. Cette nouvelle décision s’ajoute à la fermeture de 63 autres établissements, d’ores et déjà révélée. Cette restructuration drastique a pour motivation une conjoncture économique difficile, elle va mener à une perte catastrophique d’emplois : 496 postes seront supprimés.

Le contexte économique tendu, la baisse du trafic dans les magasins et l’inflation ont significativement impacté les ventes et les résultats financiers. Cette nouvelle a été vécue comme un véritable choc par les salariés. Comme le souligne Marie-Annick Merceur, représentante du syndicat CFDT, les employés ne disposent pas de marge de manoeuvre, créant un malaise palpable au sein de l’entreprise.

Un changement de cap stratégique significatif ?

Face à l’essor du e-commerce, à la montée en puissance du prêt-à-porter chinois et à l’augmentation des coûts, nombreuses sont les enseignes françaises qui ont dû faire des choix douloureux pour survivre. Des marques telles que Camaïeu, Go Sport, André ou encore Gap ont dûe affronter des situations de redressement judiciaire et ont été contraintes de réduire leur présence en magasin.

Néanmoins, le plan de Pimkie va au-delà d’une simple réduction des coûts. En effet, l’entreprise envisage de diversifier ses activités pour séduire une clientèle plus jeune. À cet effet, Pimkie envisage de collaborer avec Miniso, une entreprise chinoise reconnue dans le prêt-à-porter milieu de gamme. Ce partenariat pourrait préserver une poignée d’emplois : 96 selon les estimations. Cette initiative n’a toutefois pas suscité l’enthousiasme du personnel, comme en témoigne le discours de Marie-Annick Merceur, inquiète à l’idée que ses collègues soient contraints de vendre des peluches chinoises.

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