24 novembre 2024

Ondes (DAS) : quels téléphones semblent les moins dangereux ?

Le rôle du Débit d’Absorption Spécifique (DAS) dans la technologie mobile

Comprendre le DAS et ses implications sur notre santé

Au coeur de la technologie mobile, la question des ondes radioélectriques est primordiale. En effet, celles-ci émises par nos téléphones sont caractérisées par le Débit d’Absorption Spécifique, plus communément appelé DAS. Exprimé en watts par kilogramme, le DAS représente la quantité d’énergie radioélectrique absorbée par le corps humain lorsqu’on utilise un appareil mobile.

En 2019, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (l’ANSES) a mis en avant l’effet potentiel de ces ondes sur l’activité cérébrale lorsque le DAS dépasse 2 W/kg. Ainsi, les normes imposées limitent le DAS à 2 W/kg pour la tête et le tronc et à 4 W/kg pour les membres, dans le but de nous préserver des effets thermiques et biologiques potentiellement délétères. Mais depuis 2017, 44 appareils ont été pointés du doigt pour non-respect de ces normes par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR).

Des acteurs importants de la technologie mobile prennent les devants

Devant ce constat, une course à la réduction des émissions d’ondes est lancée dans le monde de la téléphonie mobile. En effet, ne pas respecter le DAS peut entraîner de lourdes sanctions, comme le retrait du marché européen. C’est ce qui est arrivé à l’iPhone 12, avant qu’Apple corrige le tir via une mise à jour de son logiciel. Parmi les entreprises respectant scrupuleusement ces normes, on retrouve le chinois Xiaomi, le sud-coréen Samsung et Google. Des appareils comme le Samsung Galaxy A04e ainsi que le Redmi Note 12 et le Redmi 12 de Xiaomi démontrent de faibles émissions, respectant et même surpassant les normes européennes.

En attendant des études plus concluantes sur les potentiels effets néfastes du DAS, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande de limiter notre exposition aux ondes, notamment pour les populations les plus vulnérables comme les enfants ou les femmes enceintes. Si aucune étude n’a clairement démontré la dangerosité des ondes DAS, une corrélation avec le développement de tumeurs et de cellules cancéreuses semble être mise en avant. Mieux vaut donc prendre des mesures préventives : mode avion, usage de kit mains libres, éloignement de l’appareil, etc.

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