24 novembre 2024

Pour 50% des Français, le salaire idéal dépasse 4.000 euros


Les Français et le Salariat : Ambitions et Realités

Les Français sont de plus en plus insatisfaits de leur salaire. Selon une enquête de Yomoni publiée le 30 janvier 2024, ils souhaiteraient même une augmentation significative pour atteindre un salaire net mensuel de plus de 4.000 euros, soit plus de trois fois le SMIC. Les modalités d’atteinte de cet objectif varient selon les catégories socioprofessionnelles.

Le salaire actuel : source d’insatisfaction majeure

Qu’ils soient cadres supérieurs ou ouvriers, l’enquête de Yomoni montre que les Français éprouvent une insatisfaction salariale quasi générale. En effet, près de 78% des ouvriers et 72% des employés considèrent que leur salaire actuel ne leur permet pas d’épargner. Même son de cloche chez les cadres supérieurs, où presque la moitié juge leur salaire insuffisant pour mettre de côté.

L’étude révèle aussi des attentes salariales variables selon le statut professionnel. Alors que presque 50% des ouvriers aimeraient voir leur salaire augmenter de 500 euros net par mois, les cadres supérieurs aspirent à une hausse plus significative, allant de 600 à 1.000 euros. Notons que le quart des répondants, tous secteurs confondus, souhaiterait même une augmentation de plus de 1.000 euros mensuels.

Perceptions diverses du salaire et stratégies d’augmentation

Selon l’enquête, la valeur symbolique du salaire varie également en fonction de la position professionnelle. Ainsi, pour 72% des cadres intermédiaires, le salaire est directement lié à la réussite professionnelle. À l’inverse, plus de la moitié des artisans et chefs d’entreprise dissocient la réussite financière d’autres formes d’épanouissement professionnel ou personnel. Néanmoins, tous s’accordent sur le fait qu’une augmentation salariale est souhaitable.

Afin de réaliser cette ambition, plusieurs stratégies sont envisagées. Par exemple, les employés et les agriculteurs favorisent un changement d’emploi, tandis que les cadres supérieurs ne sont pas contre une expatriation pour améliorer leur condition financière. D’autres encore, comme les ouvriers et les artisans, seraient plus disposés à cumuler plusieurs emplois.


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