22 novembre 2024

Automobile : les voitures neuves polluent toujours plus

Avril 2024 : Forte présence de l’essence et baisse de l’électrique dans les immatriculations de voitures neuves en France

En avril 2024, la France a noté une légère augmentation de 2,8 points des immatriculations de voitures neuves à moteur à essence, dont notamment les hybrides non rechargeables, atteignant un total de 63%. Dans le même temps, une petite reprise du diesel est visible, avec une augmentation de 0,2 point pour atteindre 8,5% d’immatriculations. Ces chiffres incluent les voitures hybrides non rechargeables.

Les immatriculations de voitures électriques en baisse

La part des voitures électriques dans les ventes neuves a connu une décroissance, perdant 2 points pour se situer à 17%. Les hybrides rechargeables n’ont pas été épargnés par cette tendance baissière, enregistrant une chute de 1,7 point pour se stabiliser à 7,3% de part de marché. En revanche, les véhicules qui utilisent le gaz et d’autres sources alternatives – principalement des bicarburations essence-GPL – ont vu leur part grimper de 0,6 point pour atteindre une part de 4,3%, soit environ 6 500 unités en avril 2024.

Des voitures toujours plus polluantes ?

De manière surprenante, les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves ont augmenté pour atteindre 95,3 g/km en avril 2024, contre 91,5 g/km le mois précédent. Ce niveau de pollution semble contrecarrer les efforts de réduction des émissions en France. Cette situation s’explique par la popularité grandissante des voitures plus grandes, comme les SUV, dont la consommation est plus importante et qui contribuent à augmenter les émissions de CO2. A noter que selon le gouvernement, les émissions moyennes de CO2 des véhicules utilitaires légers ont également augmenté, atteignant 175,7 g/km en avril 2024, contre 172,9 g/km le mois précédent.

Cependant, une précision positive est à souligner : 13,5% des voitures neuves immatriculées en avril 2024 répondaient aux critères du bonus écologique. Néanmoins, la part des véhicules soumis à un malus écologique a légèrement augmenté pour atteindre 46,3%, signalant une évolution rapide des critères ou une adaptation plus hésitante des constructeurs et consommateurs à des normes environnementales plus strictes.

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