3 novembre 2024

Climat : ces banques françaises qui financent encore le pétrole

Les banques françaises montrées du doigt pour leur soutien financier à l’industrie pétrolière

Selon un récent rapport d’ONG environnementales, certaines des plus grandes institutions financières françaises continuent de soutenir l’industrie des combustibles fossiles malgré leurs promesses de lutte contre le changement climatique. Voici les détails.

L’importance du financement des énergies fossiles par les banques françaises

Dans la laborieuse transition mondiale vers une économie sobre en carbone, les institutions financières jouent un rôle crucial. Or, selon le dernier rapport « Banking on Climate Chaos« , les banques françaises ont toujours une empreinte carbone importante. Le document révèle que les grandes banques se sont engagées à hauteur de plus de 705 milliards de dollars en faveur de l’industrie polluante du pétrole et du gaz en un an, malgré une baisse d’investissement de 9,5%. Parmi les plus grands contributeurs figurent BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, et BPCE qui ont alloué 68 milliards de dollars à ce secteur, soit presque la totalité des financements français en faveur des énergies fossiles pour la période 2021-2023.

Cependant, pourquoi ces institutions substantiellement engagées dans la lutte contre le changement climatique continuent-elles de financer une industrie non durables ?

Les raisons de cette tendance et les exigences des ONG

Selon les banques, ces investissements dans les énergies fossiles découlent de la rentabilité à court terme que ces industries peuvent offrir. En outre, certaines institutions estiment que leur soutien à l’industrie fossile facilite une transition progressive vers des sources d’énergie renouvelables, évitant ainsi un changement trop radical.

Cependant, les organisations environnementales, y compris Reclaim Finance et Rainforest Action Network, ont critiqué ce soutien continu, le considérant comme un obstacle aux objectifs climatiques du monde. Ces dernières demandent un arrêt immédiat du financement des projets d’expansion des énergies fossiles et exigent des banques qu’elles élaborent des plans de transition alignés sur les objectifs climatiques mondiaux. Leur message est clair : il est temps de passer à des formes d’énergie plus durables.

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