L’explosion de la dette publique française : une analyse détaillée
Un nouveau record pour la dette publique de la France
Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la dette publique de la France atteint un nouveau sommet au premier trimestre 2024 – un montant colossale de 3 159,7 milliards d’euros. Rapportée au produit intérieur brut (PIB), la dette atteint 110,7%, contre 109,9% à la fin de 2023. C’est une augmentation considérable de 58,3 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent. (source)
Malgré cette augmentation, l’INSEE souligne également une hausse légère de la trésorerie des administrations publiques, qui modère quelque peu l’accroissement de la dette nette. Celle-ci atteint désormais 102,4% du PIB. (source)
Quels sont les facteurs responsables de cette hausse?
Le principal coupable de cette hausse est l’État lui-même, avec une hausse de 44,4 milliards d’euros.ceci est principalement dû à l’émission de titres négociables à long terme dont les montants s’élèvent à 35,2 milliards d’euros. La trésorerie de l’État n’a pas beaucoup varié, ce qui explique pourquoi la dette nette suit la même tendance que la dette brute.
Les administrations de sécurité sociale (Asso) ont également participé à cette flambée de la dette, bien que dans une moindre mesure, avec une augmentation de 12,9 milliards d’euros. Cette évolution est principalement attribuée aux titres négociables à court terme. La dette des administrations publiques locales s’est légèrement accrue de 0,8 milliard d’euros, impulsée par différents organismes locaux. Par contre, la dette des organismes divers d’administration centrale (Odac) est restée quasi stable, comme le souligne l’Insee. (source)