L’incompréhension d’un système qui punit le mérite

Les « riches », qu’ils soient grands ou petits, sont ceux qui s’impliquent dans leur métier, participent activement à la société et créent de la richesse. Ces travailleurs acharnés n’ont plus supporté la façon dont le système les traitait, ressentant cela comme une immense violence à leur égard. De leur point de vue, ils sont méprisés malgré leur contribution social et collective significative, ce qui les pousse à exprimer leur mécontentement en refusant d’alimenter ce système avec leur argent.

De plus, ce sentiment de violence n’est pas limité à la simple gestion de leur argent. Les problèmes sociétaux, les tensions communautaires, la menace de Parcoursup, tous ces facteurs peuvent être considérés comme des raisons supplémentaires pour fuir la France. Comme le déclare Benoît Lelieur, avocat fiscaliste, ce n’est pas seulement une question fiscale, mais aussi une peur de l’évolution de la société française.

Les conséquences d’une fuite des créateurs de richesse

Le départ des bons, des créateurs, des leaders, des entrepreneurs, ceux qui créent de la richesse pour le pays, est dévastateur pour notre communauté nationale. En raison d’un système égalitaire mal géré, ces individus compétents et leurs enfants sont les plus touchés. Si le système refuse la possibilité de monter à l’échelle sociale, ces gens prendront leur destin en main et iront ailleurs avec leurs richesses et leurs entreprises.

Être indifférent à ce phénomène aurait des conséquences désastreuses sur l’avenir de notre pays. Il ne s’agit pas simplement de perte monétaire, mais d’une hémorragie des forces vives du pays. Toutes ces causes, bien plus vastes que l’aspect financier, alimentent ce phénomène profond. Lorsque les créateurs de richesses entreront en grève, la France réalisera que pour taxer, une base taxable est nécessaire.